8 J’ai rêvé un rêve

Annabelle Gaardsmoe

 

Rêve Parisien et Le Crépuscule du Soir

Charles Baudelaire

La fascination avec Paris est universelle. Des gens aiment écrire sur Paris et decrire les sentiments que cette ville provoque. Même si les poèmes sont parfois tristes, les histoires sont tristes et les chansons sont tristes, elles admirent tous la mélancolie de Paris et l’allure de sa tristesse. La ville de Paris n’est pas simple et beaucoup d’auteurs reconnaissent sa complexité. Par contre, dans les poèmes de Baudelaire, il décrit le beau et le mal de Paris. Dans les poèmes “Rêve Parisien”, et “Le Crépuscule du Soir”, Baudelaire crée une image de Paris plus contrastée. Dans “Rêve Parisien”, Baudelaire utilise l’imagerie de la nature pour accentuer l’évasion et son idée de Paris. Dans le poème “Le Crépuscule du Soir”, il y a des instances du mal, mais aussi des images agréables. Les deux poèmes présentent les perspectives différentes du Paris et le rapport compliqué entre Baudelaire et Paris.
Le poème “Rêve Parisien” est divisé dans deux parties différentes: la réalité et le fantasme. La première partie est un rêve de Baudelaire, et cette partie est aussi la plus grande partie. Pendant le rêve, Baudelaire est à Paris, mais il ne rêve pas de Paris. L’endroit décrit par Baudelaire est un endroit inconnu que personne ne visite jamais. Il commence le poème avec le vers “De ce terrible paysage, tel que jamais mortel n’en vit, ce matin encore l’image, vague et lointaine, me ravit.” Il décrit l’endroit avec un air de fantasme et d’adoration. Il veut rester là, sans la mélancolie, les autres gens ou les complications. Dans la description du poème et l’endroit magique, il n’y a pas d’autres personnes. Baudelaire reste tout seul. Les seules descriptions sont de la nature ou de l’architecture. Il écrit, “Et des cataractes pesantes, comme des rideaux de cristal se suspendaient, éblouissantes, à des murailles de métal.” Ce sont des choses que vous ne pouvez pas trouver à Paris. Paris est très urbain et métropolitain, et aussi très peuplé. Baudelaire aime la solitude et la paix, et la méthode la plus efficace de retrouver cette tranquillité est ses rêves.
Les rêves sont un mécanisme de l’évasion pour Baudelaire. A la fin du poème, il se réveille à Paris et il se sent triste. Il décrit la tristesse quand il dit, “En rouvrant mes yeux pleins de flamme j’ai vu l’horreur de mon taudis, et senti, rentrant dans mon âme, la pointe des soucis maudits.” Il veut rester dans les rêves et les fantasmes parce que pour Baudelaire, Paris n’a pas le même charme qu’elle a pour d’autres personnes. Il se sent la crainte à Paris. Il utilise l’imagerie très différente quand il décrit Paris et quand il décrit son rêve. Quand il décrit son rêve, il utilise les images plus envieuses et heureuses, mais quand il parle de sa vie à Paris, il dit les mots comme, “horreur” et “maudits.” Les rêves sont nécessaires pour Baudelaire parce qu’il est mécontent de sa vie et Paris. En plus, à la fin du poème, Baudelaire écrit, ”La pendule aux accents funèbres sonnait brutalement midi, et le ciel versait des ténèbres sur le triste monde engourdi.” Il se réveille trop tard à midi. Il veut rester longtemps dans son rêve et ces sentiments sont apparents quand vous comparez la description de Paris avec la description du rêve. La description du rêve est plus substantielle que la description de Paris. Même dans le poème, il ne veut pas gaspiller son temps à Paris. Littéralement et au sens figuré, il passe plus de temps dans les fantasmes comme une évasion de la réalité. Même s’il utilise les descriptions peu flatteuses des Parisiens, Les Fleurs du Mal est un débouché pour Baudelaire pour trouver la beauté dans le mal. Dans “Le Crépuscule du Soir”, les gens dans le poème sont sinistres, mais ils sont un produit de société. Ils influencent Paris et Paris influence les gens nocturnes. C’est difficile à savoir quelle influence est plus grande, mais les deux sont importantes.
Dans “Le Crépuscule du Soir”, il présente le beau et le mal de Paris profondément. Il utilise beaucoup d’images de nuit et de noir. Dans le titre, Baudelaire crée un sens d’obscurité grâce au crépuscule et le semi-obscurité ou la tombée de la nuit. En plus, c’est le crépuscule du soir. Baudelaire met beaucoup d’accentuation sur le noir et l’obscurité. Dans le premier vers, il écrit, “Voici le soir charmant, ami du criminel.” Tout de suite, il établit la mise en scène du poème. Dans une autre strophe il dit, “Ô soir, aimable soir, désiré par celui dont les bras, sans mentir, peuvent dire: Aujourd’hui nous avons travaillé! — C’est le soir qui soulage les esprits que dévore une douleur sauvage.” Il personnifie le soir pour accentuer son opinion de Paris et la solennité de la ville. En plus il écrit, “La sombre Nuit les prend à la gorge; ils finissent leur destinée et vont vers le gouffre commun.” Il n’utilise pas les images d’illumination et il crée une illusion de nuit fixe. Paris est toujours sombre. Les descriptions des gens nocturnes dans le poème écrit par Baudelaire sont représentatives des perceptions changeantes et les classes sociales. Auparavant, la représentation de la société était plus rigide entre les riches et les pauvres, mais après la Révolution Française de 1789, la bourgeoisie et la classe moyenne augmentaient. Pendant ce siècle, la classe moyenne se développait pour prendre plus de contrôle des nobles, et comme résultat il y avait plus de diversité dans la société. Dans “Le Crépuscule du Soir”, Baudelaire utilise les descriptions négatives des classes populaires pour expliquer ces mauvais sentiments de Paris.

At the Moulin Rouge, the Dance by Henri de Toulouse-Lautrec 1890. This painting shows the difference in class as a sex worker dances while a woman of higher class watches from afar.
Boulevard des Capucinces by Claude Monet 1873-74

Baudelaire décrit les péchés et les vices des Parisiens. Dans le premier vers du poème, il décrit, “l’ami du criminel.” Il fait une autre référence à la vie “dégoûtant” quand il écrit “À travers les lueurs que tourmente le vent la Prostitution s’allume dans les rues; comme une fourmilière elle ouvre ses issues.” Les péchés que Baudelaire décrit ne sont pas les péchés de Paris, mais les péchés des Parisiens. Paris est immoral parce que les gens qui y habitent font des choses sinistres. De plus, Baudelaire augmente cette idée avec le vers, “S’emplissent de catins et d’escrocs, leurs complices, et les voleurs, qui n’ont ni trêve ni merci.” Comme déjà vu, les vices dans le poème sont ce que les Parisiens font pendant la nuit. Rien de bon n’arrive après que le soleil se couche. Baudelaire utilise le soir comme une métaphore pour Paris et des actes criminels qui se passent pendant la nuit. Baudelaire associe la nuit avec la criminalité. Finalement, Baudelaire exprime son dommage pour les criminels et les gens immoraux quand il conclut le poème, “Encore la plupart n’ont-ils jamais connu la douceur du foyer et n’ont jamais vécu!” Il pense que les gens comme ceux dans le poème ne connaissent pas la vie importante parce qu’ils vivent leurs vies par ici. En relation, il associe les actions avec l’immortalité de Paris et la métaphore de la nuit.

Baudelaire utilise les rêves comme une échappatoire parce qu’il veut éviter la ville et visiter son fantasme. Le poème “Rêve Parisien” crée le thème de la perception et l’idéalisme contre la réalité. Beaucoup de gens veulent habiter à Paris parce qu’ils ont une perception très différente que Baudelaire. Pour Baudelaire, sa vie à Paris est sombre et il cherche le refuge dans ses rêves et dans son imagination. Il crée un autre endroit pour quitter la réalité et sa vie actuelle. Dans le poème “Le Crépuscule du Soir”, Baudelaire parle du Paris de la nuit et des gens nocturnes. Il utilise l’image du soir et le noir pour ponctuer les péchés des gens de la nuit et comment Paris n’est pas sinistre, mais les actions des Parisiens sont sinistres et créent un sens de délinquance. Baudelaire présente une image de Paris sans idéalisation. Baudelaire crée une impression très sombre de Paris et il décrit son envie de partir pour ses fantasmes que personne n’a jamais vu avant.

Bibliographie

Udovic, Edward R. C.M., Ph.D. (1993) “”What About the Poor?” Nineteenth-Century Paris and the Revival of Vincentian Charity,” Vincentian Heritage Journal: Vol. 14 : Iss. 1 , Article 5. https://via.library.depaul.edu/vhj/vol14/iss1/5

Baudelaire, Charles. “Rêve Parisien,” Les fleurs du mal. NY: Harper and Brothers, 1936.

Baudelaire, Charles. “Le Crépuscule du Soir,” Les fleurs du mal. NY: Harper and Brothers, 1936.

Key Takeaways

  • Baudelaire used his poetry as escapism from his daily life in Paris
  • He describes the sins of Paris through the “people of the night” as opposed to describing Paris as an evil place itself
  • The representation of the different classes in Paris society grew to include the middle class or growing bourgeoisie as opposed to previous centuries where the representation covered exclusively the excessively rich, or the excessively poor

License

Icon for the Creative Commons Attribution-NonCommercial 4.0 International License

Paris à travers les pages Copyright © 2019 by French 427 Muhlenberg College is licensed under a Creative Commons Attribution-NonCommercial 4.0 International License, except where otherwise noted.

Share This Book